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the "boulets" world tour 2009

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16 décembre 2009

DES BOULETS, UN GROS KIFF, PLEIN DE SOUVENIRS QUI

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DES BOULETS, UN GROS KIFF, PLEIN DE SOUVENIRS QUI VONT NOUS TENIR CHAUD

"OUR HARD DISK IS FULL"

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16 décembre 2009

marcello, marcello!!!!!! j'ai peur

alors voilà hier matin, soit lundi, on a posé nos sacs à santiago, du gazoil plein les narines...un peu fatigué par notre trajet de 10h ( avec en plus 2 ronfleurs en dolby suround ) de bus de nuit, on savait plus trop : j'ai envie de dormir, je mange ou je me réveille!!! cette fois on a choisit le "je me réveille et je profite de la journée". on atterit dans un hotel du centre de la capitale, bien sympa et nous voilà harpantant la ville, en quête d'une agence proposant de faire du parapente en tandem. bah oui santiago c'est pas bien dépaysant, c'est comme paris en moins bien alors on s'est dit ca au moins ca va nous réveiller!!!!!

donc passage par l'office de tourisme, qui nous donne une brochure et le petit jeune de l'hotel s'était mis sur le coup aussi pour nous trouver un truc.

résultat quand on arrive à l'hotel un peu plus tard, il nous dit que tout est ok, qu'il a vu ca avec un ami et tout et tout, entre temps nous on avait booké avec l'assos de parapente du chili mais pas grave en faite c'était la même chose : cool.

à 15h rdv avec marcello le PILOT devant l'hotel, il nous a embarqué dans son pick up, direction PYRAMIDES: des montagnes desertiques entourant la ville, inutile de vous expliquer que j'étais complètement flippée!!!!! mais marcello nous a bien rassuré en nous expliquant notamment le phénomène du vertige, thermiques, licences et autres trucs...

le truc sympa c'est qu'avec hervé on est censé "s'envoler" en même temps, un autre pilot: mauricio nous accompagnait, sauf qu'il était pas locace le gaillard et tellement pas qu'il en devenait flippant!!!! hervé qui avait déjà eu la sensation du parapente m'a gentiment laissé marcello le plus rock n roll des pilot.

nous voilà donc tous les 4 dans le pick up...petite halte à la station de taxi pour chopper un petit monsieur censé redescendre la voiture, une fois que nous serions dans les airs, autre petite halte afin de retrouver le portable de mauricio qui en fait était dans sa polaire et hop...

20 min plus tard, nous voilà en haut de la montagne, il n'y a aucun autre parapentiste, la pente est super raide "comme une montagne", il y a des détritus, bref ca ressemble à tout sauf à un spot de parapente mais bon marcello semble super pro, son pote un peu moins, avec mon espagnol approximatif, j'ai surpris marcello en train d'expliquer à mauricio comment était le vent, où il faillait qu'il aille, l'atterissage  et tout et tout...y a des moments ou tu te demandes vraiment qu'est ce que tu fous là, et que t'es complètement débile de faire un truc pareille, qui sert à rien et voilà que les sangles vont lacher, que tu vas t'écraser comme une crèpe, qu'un avion va passer et que le tourbillon d'air va t'aspirer, que personne ne saura , et que claire chazal annoncera que 2 ressortissants francais ont disparu à santiago et et et ...

j'ai pas tout compris je me suis retrouvée arnacher, hervé lui aussi et ni une ni deux en l'espace de 5 min le vent a faibli et je l'ai vu s'envoller!!!!!! c'était trop classe!!!! sauf que nous avec marcello ont a encore attendu 20 min avant de décoller, car trop de vent, c'était un peu sport cette attente car on était attaché tous les 2 avec la voile déployée par terre, le vent s'engouffrait à l'interieur et nous tirait en arrière... et puis d'un coup il y a eu un cycle plus calme, une course en arrrière puis en avant et TAKE OFF!!!!! du délire cette sensation de s' ENVOLER mais ca fait des "guillis dans le ventre et sous le palais", ca c'est surement la peur.

c'est trop drole on dirait que l'on marche sur une maquette, qu'on est pas très haut et pourtant on était à 1km du sol, marcello à été genial, il m'a rassuré tout du long, sauf quand on à volé près de la montagne : des rapaces nous ont pris pour des oiseaux ( c'est fou) et nous ont coursé pour défendre leur territoire et leurs nids, du coup marcello a du crier et faire des grands gestes pour les faire fuire sinon c'est attaque de la voile et du casque, bon moi j'en menais pas large!!!!! en plus pour monter plus haut il devait se faire aider des thermiques c'est à dire des vents chauds qui remonte la montagne et ca move pas mal. alors voilà on s'est croisé et recroisé dans le ciel avec vévé avec vue sur la capitale de santiago du chili et puis on a atterri dans un espèce de champs : EN VILLE : normal

.

on a adoré, super expérience toute en douceur mais un peu à l'arrache, car les pilots tu les connais de nulle part, ils ont juste le logo de "parapente.chilé" sur le pick up et ils t'offrent à la fin une boisson gazeuse au gout medicament dont les chiliens raffolent, mais la vue sur la ville de santiago entourée par la cordillière des andes et la cordillière de la costa est juste immense, un peu secos mais immense.

après tout ca on a pas fait long feu, dodo et aujourd'hui rebus direction la ville mythique de valparaiso. mythique peut être à cause du poête pablo neruda mais nous on a trouvé que ca respirait quand même la pauvreté, c'est un port industriel qui fonctionne à gogo, entouré de cerros ou collines sur lesquels s'entremelent pleins de petites maisons en piteux état pour la plupart, c'est très pittoresque. c'est un veritable "musée" à ciel ouvert, avec ses ruelles pentues et maisons multicolores, ses tags et graffitis, pour se deplacer au milieu de ces collines les gens utilisent des ascensseurs.

valparaiso c'est aussi l'endroit où pablo neruda écrivit de nombreux poèmes, on en a donc profité pour visiter LA SEBASTIANA une des maisons où il a vécut. c'est un joli endroit avec  vue imprenable sur l'océan pacifique, du meli melo par ci par là , des poèmes et des verres de couleurs :  il trouvait que l'eau avait meilleure gout dans des verres verts, rouges ou bleus..., très sympa.

enfin le truc où l'on hallucine, c'est qu'on est au mois de décembre, il y a des cerises et fraises partout, le père noel se promène dans les rues recueillant les listes des petits en sandales et il fait 30°, je n'ai qu'un mot "vive les tongs"!!!!!

ce soir on a mangé une petite salade ( mais c'est très interressant tout ca!!!!), avec un fermier canadien et vévé s'est vu offrir un poste de ramasseur de cerises non loin de vancouver, à voir...

devant ce rythme "perpétuellement infernal"..., demain on a decidé que c'était tranquilllllllllllllle on vous embrasse fort fort fort

15 décembre 2009

j'te jure, flo, il a sauté du lac!

la, il est 23h00 et james blunt passe a la tele. je pense que ce garcon est en manque de quelque chose, il lui faudrait vivre le grand amour. "tu es belle, tu es belle, c est vrai" ... bref, dimanche hier, c' etait jour de vote pour le chili. c est "bachelet" à gauche qui en est la presidente depuis 4 ans, le partis devrait se faire battre cette année par "pinera" à droite lui, milliardaire multi-proprietaire de plein de choses ( par exemple du club de foot nouvellement champion du chili "colo-colo" entres autres ). ca c' est confirmé hier au premier tour avec un score de plus de 50%, il devance le candidat de gauche "frei" remplacant de bachelet qui ne pourra elle se representer que dans 4 ans. un second tour se jouera pour une victoire presque certaine de la droite. voilà, j' espere que cette petite analyse géo-politique était clair et passionante. aujourd hui à santiago il a fait dans les 30°, c' est pourtant bien des décos de noel qui habillent certains lampadaires et notamment ceux de la ville de Pucon d'ou nous venons. on y a passé une partie de la semaine derniere soit environ 5 jours. un lieu qui nous a plu et certainement bien d'autres avant nous. ca a permis de gouter à quelques jours de nature bien vivifiante avant de recoller avec la ville. pucon est a environ 80km de la frontiere argentine et située au centre du pays toujours en patagonie a 800km de santiago la capitale. là bas, les gens se baignent dans le lac villarrica en ce mois de décembre, c'est l été qui débute : un petit groupe de jeunes chiliens qui joue au ballon ici, des enfants qui creusent le sable noir et volcanique au bord de l eau là, alors que deux jeunes hommes en phase de prebuberté et en maillot se courent après, serviette à la main, pret a rejouer "brokback mountains" version chilienne, on se sentirait presque en bord de mer.

une première journée à mijoter comme des petits rôtis dans les eaux thermales non loin de la ville, à los pozones, et on s'est lancé le lendemain, dans l ascenssion du volcan villarrica. il culmine a 2800 m et est encore tout enneigé. la fumée qui s'en échappe montre qu' il est encore actif. de temps en temps on peut meme apercevoir sa lave. c est equipé comme jamais qu' on s' est mis en route, piolet a la main, des rêves de cratère brulant plein la tete. la premiere portion du trek pouvait se faire en télésiège histoire de gagner quelques mètres de denivelé, on comptait biensûr le prendre, mais voilà qu' une "tempête électrique" s est abattue sur les câbles, alors que des courageux l' empruntaient 2 jours plus tôt. les gens ont ete choqués et le télésiège mis en maintenance. emilie s' est une nouvelle fois bien donnée et nous avons atteind le sommet, au bout de 5 heures bien intensives et avec des jambes en feu. belle vision tout en haut des environs et surtout du trou immense se présentant devant nous. on a pu y entendre quelques "cracs" de lave en fusion plus au fond et sentir les odeurs de soufre nous couper la respiration par phase. la grosse recompense de cette marche a été la descente, que l' on a faite entièrement en luge-pelle, et ca l' a fait grave, avec un denivelé de 1400m, on a devalé les pentes durant plus d' une heure dans des sortes de tobbogans naturels creusés dans la neige.

et puis le lendemain, on a decidé de tenter une petite experience dans les airs. après quelques km dans la voiture de julio (il parlait comme b.tapie et avait presque le meme profile!), on a atteind la ville de temuco. une petite montee sur la jolie "colline des papillons" et la voile etait sortie du véhicule prête a être tirée par le vent. on avait convenu avec emilie qu' elle passe en prem's, comme ca c' était chose faite pour elle. mais vu les conditions météo et les vents irreguliers, le pilote julio a préferer m' arnacher d' abord et tenter un decollage reussit...mais au bout de 5 min nous avions atterit tout en bas de la colline sans que j' en ai vraiment profite. il decide de retenter avec emilie cette fois, mais le vent semble ne pas le rassurer et il préferera éviter les risques. nous repartons un peu frustré mais sans payer, surtout pour emilie qui s' etait preparée psychologiquement tout au long de la journée et tout ca pour rien. qu' importe, nous ne lacherons rien et retenterons de voler en parapente aux alentours de santiago.

et puisque ce coin du chili est propice aux nouvelles experiences en plein air et en pleine riviere, le dimanche jour des urnes, et jour de pas beau temps, on a decidé de se mouiller...en faisant de l'hydrospeed : en gros tu es en combi de guerre aquatique avec gilet de sauvetage et tout, ton arme c'est une sorte de bouée en plastique fuselée, le but devalé 7km dans les rapides en se propulsant avec les palmes. apres tout ca une derniere nuit en bus "semi-cama" direction santiago etait bien meritee.

on vous embrasse tous.

13 décembre 2009

Vanessa Da mata & Ben Harper / Boa Sorte

9 décembre 2009

la ruta 40... et puis voilà

adieu la glace au dulce de leche, les cornets remplis à ras bord, les "qué tal" au lieu des "buenos dias", les sourires jusqu'aux oreilles, le bife de chorizo a punto, le lomo, les parillas qui dechirent, les hostels, les "de donde vienes?", les paysages patagoniques, les baleines, les lions de mer, les treks ah non il en reste encore..., les longues heures de bus, la bière cap horn, les pannes de bus encore ce matin...la courroie de distrib' a laché, les dab qui donnent pas de sou, la calor, le froid, le vent, les guanacos, les pumas qu'on a pas vu , la anonyma mieux que monop', le tango et le tang, les gauchos dont celui qui s'est enervé à cause de mon sac qui lui a frolé la main dans le bus, les chevaux sauvages, les nuages qui touchent le sol d'accord en vrai ils le touchent pas vraiment!!!... mais je trouve qu'on dirait, les icebergs, les glaciers, le malbec, les deserts et cactus géants, les empanadas, les pinguoins, le bout du monde même si c'est pas vrai et la ruta 40.

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et pour en finir avec l'argentine on s'est fait 2 jours de bus, bah oui on en a jamais assez...

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aujourd'hui c'est mardi et c'est chili, on est à pucon. faites de beaux rêves!!!!

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2 décembre 2009

into the paine

Tout juste diplômé de l'université, juanito, 17 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. son but ultime: vivre en totale communion avec la nature.

CARTES

de la patagonie en passant par la patagonie, c'est dame nature qui lui ouvre les bras.

pommedepart_pour_la_nature

sur_la_caisse

mais bientôt c'est l'hiver, juanito, decide d'aller plus au sud, là bas tout est neuf et tout est sauvage...

passage_de_riviere

bonnet

la chance a tournée, la rivière en crue ne permet pas à juanito de passer, c'est là qu'il prend conscience de la rudesse de la nature. à ce moment precis,une lutte pour sa survie commence. juanito est donc obligé de depecer un guanacos pour s'en faire un pull over, et n'ayant pas mangé depuis 1/2 heure, il part à la chasse au puma munit de son opinel, juanito nous degote un bon steak bien saignant, à point, bleu, bien cuit. mais il faut faire vite car il y a la mouche ...

decoupe_de_la_viande

la_mouche

trop tard la mouche a pondu, il se rabat alors sur le végétal, mais juanito se rend compte trop tard de son erreur fatale...

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s'en est finit pour juanito et ses rêves de nature, celle ci la lui a fait à l'envers!!!!!!

ps: on vous embrasse et si vous voulez plus d'info sur la rando en vrai, c'est plus bas!!!!!

2 décembre 2009

on a pas fait le W et puis quoi...?

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pr info notre parcours est en vert fluo et le réel celui des vrais de vrais en rouge.

on a quitté ushuaia et nicolas hulot, pour une journée de plus en bus, direction le chili et plus precisement puerto natales et son fameux parc TORRES DEL PAINE, ruputé dans le monde entier pour son W...l'une des randos les plus célèbres avec ses randonneurs en gortex et batons de partout.

nous on etait en pull d'alpaga et chaussures de rando trouées par l'usure, mais qu'importe, on s'est dit pourquoi pas...alors voilà la journée d'avant fut consacrée à la location du materiel de camping et l'achat de vivres pour "survivre" 4 jours et 3 nuits. que des choses equilibrées comme des pates, des pates, de la soupe lyophilisée, du tang, de quoi se faire des sandwichs et puis on a craqué faiblement sur un pot de nutella...après le gars de la loc nous a fait une demo montage de tente, allumage de rechaud, ca avait l'air trop simple!!!!!une bonne nuit et un ptit dej costaud dans le bidou, nous voilà partit pour 2h de bus afin de rejoindre le parc, les paysages sont magnifiques, des montagnes, lagunes, du rien à perte de vue et des centaines de guanacos( sorte de lama en beaucoup plus fin avec un pelage bigout blanc et roux ) qui gambadent. on voit aussi des gauchos à cheval, couteaux bien aiguisés dans le dos, regroupant leur betaille, c'est dingue, c'est l'image stereotypée que tu te fais de la patagonie, sauf que là c'est en vrai !!!!

JOUR 1: le bus nous debarque au port du lago pehoé ou on est censé prendre le bateau pour rejoindre l autre côté du parc et commencer notre rando, sauf que lorsqu'on descend du bus on est desequilibré par des rafales de vent à plus de 100km/h, le lac est dechainé, on se croirait en haute mer...le capitaine met quand même les gazs et là j'ai cru mourrir de peur, les vagues depassaient le bateau qui était bien balaise et à mi chemin il a commencé à piquer du nez, l'horreur...le capitaine a eu la sage idée de faire demi tour,du coup, on a du commencer ce satane trek dans l'autre sens. une heure plus tard, on se retrouvait donc a l entrée du parc et debutions une marche de 4h pour rejoindre notre premier campement et là, bah evidemment ca grimpait sévère, une pente d'au moins 98%..., enfin c'est du moins ce que mes jambes ont percu!!!! et puis nos sacs, trop lourd avec les provisions et tous le matos, vous rajoutez le vent de face et les rafales, je me suis meme vu m agripper au rochers pour ne pas m' ecrouler...arrivés au camping chilenos, on monte la tente tant bien que mal, et oui la demonstration parraissait plus simple, on a decouvert des cordes et des sangles, on ne sait d'ailleurs toujours pas à quoi ca sert...après une petite douche glacée, on s'est fait un petit festin, et au dodo sous un vent de dingue et avec la toile de tente qui nous frottait le visage.

JOUR 2: reveil courbatures pour moi, hervé je le deteste, c'est du genre "ah ouais? moi pas du tout...t'as qu'à faire du sport!!!!" Rrrrrhhhh!!!!! on savoure nos tartines nutella/pain de mie, et on monte encore plus haut ( pleonasme ou pas ?) pour admirer les 3 torres del paine, ce sont des montagnes aux formes élancées qui culminent à 2900, 2850 et 2600 m d'altitude, formées il y a 12 millions d'années. c'était superbement grandiose avec la petite lagune verte laiteuse. en plus le soleil a fait quelques apparitions, alors on a pique-niqué devant ce tableau. on s'est senti tout petit petit petit!!! en redescendant on croise antoine et caroline, rencontré en argentine, qui nous disent que la rando sur laquelle on veut enchainer, y a pas de souci on y est dans 3H au refuge et patatipatata. regonflé à bloc on passe chercher nos sacs laisses au campement qui pesent une tonne et c'est parti sauf qu'il commence à se faire tard et froid. un panneau nous indique encore 3H de marche mais on rencontre un groupe d'israeliens tout perdu qui nous disent qu'il reste encore 6H de marche avant d arriver a notre objectif. bref on hesite un peu, car on se voit pas à minuit au milieu de rien a planter la tente. et puis nous sont apparu derriere la colline marion et juju. ils nous disent qu'ils on mis eux aussi 6 bonnes heures pour en arriver la, on decide alors de rebrousser chemin avec eux et de se faire une petite soirée ensemble au camping.tres vite, on a bien compris leur petit jeu, ces 2 huluberlus n'avaient plus de rechaud et comptaient bien nous siphonner un peu de gaz...cette nuit là il a fait super froid, j'ai donc sorti pour la première fois les couvertures de survie, et hervé a cru s'endormir auprès d'une accidentée de la route, n'empêche c'est bien isolant!!!!

JOUR 3: on a de la chance il fait beau donc on se decide pour continuer le W et longer le lago nordenskjold, c'est toujours superbe, le lac est tout vert avec plein de petis ilots. de mon cote, j'ai tellement de courbatures que j'arrive plus à monter, les cuisses brulent et je me decouvre des muscles...hervé lui toujours tranquille, pas essouflé, il m'enerve!!!!! devant ma lenteur et les heures qui passent sans que l'on se rapproche du campement, il decide tel un "gentleman" de me delester de presque tout dans mon sac...cool on arrive au campement intermediaire avec 2H de retard, il en reste encore 3 à faire, il est tard, moi j'en peux plus, on decide de rester là pour la nuit et tant mieux 10 min plus tard il pleut. on a pas trainé, un pisco sour en apero, des pâtes au fromage et au lit toujours avec les couvertures de survie, car il fait trop froid, il pleut et en plus notre tente est dans une cuvette, sans oublier le VENT.

JOUR 4: on a pas trop dormi, le vent n'a pas arrêté de taper la tente, il a neige à bloc, et au loin le doux bruit des avalanches!!!!!on fini notre pot de nutella et on repart, soit disant ca va être plus facile et moins long, tu parles ca nous a pris toute la journée, sous la neige, le vent et le froid mais on a eu de la chance car le soleil s'est montré et on a eu de belles vues sur les montagnes.on finit à 17H, puis on reprend le bateau qui cette fois si ne pique pas du nez malgré des rafales à 70km/h et à 19H un bus direction puerto natales et un lit tout douillet.

voilà on a adoré se retrouver en pleine nature pendant ces 4 jours même si j'ai beaucoup ralé dans les montées, c'est la patagonie avec son isolement et son hostilité par moment. on est de retour en argentine, à el calafate et on prend un bus demain matin pour el bolson par la célèbre ruta 40, au programme 34 HEURES DE BUS!!!!! on espère que vous allez tous bien, que le sapin est prêt et les cadeaux aussi, à bon entendeur SALUT!!!!!!!!! et merci marine pour les photos postes sur le blog des potos ca rappelle de bons souvenirs.

1 décembre 2009

Wax Tailor / Que Sera

25 novembre 2009

chhhchhhh ce batracien chhuu puise chhhu son energie du plancton chhhuuuuuuuuu et chhhhuuuuu chhuuuuuu

quand on pose le pied a ushuaia, la premiere pensee qui nous vient est pour nicolas hulot et son emission, puis en decoule une pensee pour son producteur/diffuseur, TF1, son siege social a boulogne et son ancien directeur des programmes, le tres professionnel etienne mougeotte. vous l aurez compris, lorsqu on arrive a ushuaia, on pense a etienne mougeotte, ca donne envie d y aller hein! ben c est quand meme quelque chose de se retrouver dans ce bout de coin du monde, a 1000 km environ de l antartique, a quelques km du cap horn et de ses rafales de vents qui sont un casse tete pour les navigateurs aventureux. on y est depuis vendredi dernier et devons en partir demain pour le chili. c est vendredi dernier qu on a dit "a bientot" a marine et louis, comme un symbole, le bout du monde, et le bout du voyage en meme temps dans un package emotionnel mesure...on revient que dans 4 semaines finalement.

avec eux, on a pris le ferry depuis le continent, traversé le detroit de magellan escortés par des tout petits dauphins noirs et blancs et avons foule le sol du parc du "bout du monde", le parc national de la terre de feu. des l entree, on s est precipite dans la poste du "bout du monde", pour y faire tamponner nos passeports d un tampon "el fin del mundo". histoire de se la peter grave pendant les soirees mondaines. puis, longeant le canal de beagle, on a gouter a la tranquillite du lieu, a la montagne enneigee dans la mer et evite de toucher aux moules toxiques qui nous entouraient avec leurs grosses coquilles roses et noires.dans le parc on a été au bout du bout de la ruta 3, celle qui relie l'alaska à ushuaia, soit environ 17000 km... c est aussi comme un symbole qu on a retouve ici quelques personnes rencontres tout au long de notre periple argentin, ca a donne l occasion a emilie de preter l oreille et de surprendre les conversations echanger entre la famille de "autour des ameriques" et d autres voyageurs pres du port d ushuaia. et notemment cette autre famille avec deux enfants pret a partir avec leur voilier le lendemain pour l antartique, avec les conditions qu on imagine, les risques et la presence de 2 enfants, c est toujours des histoires incroyables a ecouter.

nous on s est contente le lendemain de faire une petite visite musee dans la ville, moins risque. le batiment est l ancien penitencier de la ville, ou les bagnards purgeaient leur peine. c etaient souvent des prisonniers politiques envoyes ici pour y recolter du bois dans la foret et y faire divers travaux de construction au debut du XXeme siecle. le musee retrace toute l histoire du ce coin de la terre de feu, de ses anciens habitants les indiens yamana, tous decimes maintenant et se termine en beaute par une expo sponsorisee par "total", avec des cliches d oiseaux, de pingouins et de baleines, assez paradoxales...

mais j oubliais!!! avant cet episode "terre de feu", on avait passe deux bien belles journees a el chalten avec marine et loulou. cette petite ville perdue dans les andes est entouree de sentiers. et oui on a pu y marcher et ca, ca n a pas de prix. deja en arrivant a la ville on te previent tout de suite. "si sur les sentiers de rando, vous croisez un puma, revenez sans paniquer a la ville", des pumas de toute facon, ca court pas les rues...et puis si t en croises un, tu t impregnes de sa presence et tu en fais ton meilleur ami ... le lendemain, ce sont quelques condors qui ont accompagne nos pas et au loin le mont fitz roy (3441m d altitude) qui surgit des colines, puis se cache sous les nuages. belle ballade de 10h pour nous et 7h en theorie, on est devenu de sacres larves, a moins que ce ne soit cette nature si riche qui nous demande de sa petite voix: "impregnes toi de mes odeurs de mes formes et prends le temps de les savourer!" . le point de vue final est un regale pour les yeux, une lagune toute bleue en contre bas et les aiguilles rocheuses tout en haut.

deuxieme jours, un peu de poudre desodorisante et on rechausse les chaussures pour avaler la meme distance que la veille et un autre sentier, sans emilie et toujours aussi lentement. et au bout une belle vue sur un glacier et des icebergs sur le lac, toujours aussi beau, juste les nuages et la neige pour gacher la vue et les sommets.

pour en revenir a ushuaia, y a deux jours, on s est fait une sortie bateau, le depart prevu a 19h, comme ca au retour, c est couche de soleil tout rose sur la baie. on est tombe sur le bateau de la loose, avec son moteur de photocopieuse on pensait jamais rentrer au port un jour. pour atteindre le phare des eclaireurs (le phare c est un peu l element du kit "bout du monde" a pas rater!!), on a pu faire confiance aux courants. pour revenir, le capitaine du bateau a cru nous amadouer avec une liqueur de cafe, affreux le gout, et nous sommes revenu a 23h sans avoir pu gouter au soleil couchant battu a plate couture par un mechant nuage. au niveau emotion, que de joie de retrouver los amigos stephanois marion et julien, ce soir ils passent a la maison, ou plutot a la cuisine de l auberge on va leur preparer un festin, faut bien rendre les invit', hier c etait chez eux avec champagne du panier garni, volé dans une estancia, merci aux parents de marion!!!!! ( votre fille n'est vraimment pas frequentable...). et puis vision spaciale hier encore avec la ptite famille de dingue composee de doud, marie et gaspy, c est bon de revoir par hasard tout ce beau p'tit monde.

demain on quitte l'argentine pour 4 jours de chili, mais on y revient après car on adore!!!!!! on vous embrasse, chao!!!!

23 novembre 2009

David Bowie / Ziggy Stardust

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